La jument verte de Marcel Aymé.
"Dans le métier de facteur, il faut s'attendre à tout. Il (Déodat, le facteur) marche entre une haie vive et un bosquet d'acacia. C'est joli, la rosée dans la haie, les grands acacias. Mais il n'en sait rien, il n'a pas besoin d'y penser. Il s'en va tranquillement. Sur ses épaules, il porte sa grosse tête ronde qui lui est bien utile pour son métier. A vrai dire, il ne pourrait pas s’en passer, justement parce qu’il est facteur. Et puis, s’il n’avait pas sa tête, qu’est-ce qu’il ferait de son képi.
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